Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr,
a indiqué ce vendredi que l’autonomisation des femmes constitue un
défi permanent pour le gouvernement qui a mis en œuvre plusieurs
actions pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la
dynamique d’émergence du Sénégal.
Fissel Mbadane était à l’honneur ce vendredi avec la célébration de
journée internationale de la femme rurale placée cette année sous le
thème « Enjeux et défis de l’autonomisation de la femme rurale face
aux changements climatiques ». Une occasion pour le ministre de la
Femme, de la Famille et de l’Enfance de saluer l’engagement et la
détermination des femmes rurales à participer activement au
développement de leurs communautés respectives. Elle a magnifié
l’action du gouvernement qui a intensifié ses interventions concernant
l’amélioration des compétences techniques, l’accès aux moyens de
production y compris le crédit et l’acquisition de pouvoir de contrôle
et de gestion des revenus permettant aux femmes rurales de jouer
pleinement leur rôle primordial dans la dynamique d’émergence de notre
pays. Selon le ministre, son département a développé des stratégies
efficaces allant dans le sens de la promotion du statut et droit de la
femme en vue du renforcement de leur pouvoir social et économique.
Pour Mariama Sarr, l’autonomisation des femmes constitue un défi
permanent et doit être une réalité en 2017. A son avis, des
technologies de pointe pour une agriculture moderne et valorisante
sont des piliers essentiels qui permettront de parvenir à
l’autonomisation de la femme et de leur donner la chance de contribuer
à l’émergence et au développement durable de notre pays.
Madame Ndèye Yacine Diouf, président des groupements de femmes de
Fissel a remercié le ministre pour le choix de leur localité. Selon
elle, l’engagement ne fait pas défaut, mais les femmes font face à
plusieurs contraintes qui freinent leur ardeur. « Les besoins des
femmes des 28 villages de Fissel sont nombreuses. Les femmes de Fissel
n’ont pas de batteuse. Elles pilent à la main, n’ont pas de matériel
d’allègement des travaux. Pour faire du maraichage, les femmes de
Fissel sont obligées d’aller louer des machines jusqu’à Sandiara »,
a-t-elle expliqué en invitant le ministre à les soutenir davantage.
Mariama Sarr a promis d’étudier ces doléances et de voir leur faisabilité.
DIENG SALLA