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La première adjointe au maire de la commune de Joal-Fadjouth, Louise Coco Diouf, a invité samedi les jeunes du village de Fadjouth à adopter des comportements de nature à éviter les grossesses précoces et les maladies sexuellement transmissibles.

‘’Les jeunes doivent écouter les messages liés à la santé sexuelle et reproductive des jeunes, qui leur sont bénéfiques et qui peuvent leur éviter plusieurs maux’’, a-t-elle dit en procédant au lancement des activités ‘’FagaruChallenge, Summer Tour’’, dans sa commune.

A l’initiative du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), cette campagne vise à regrouper les jeunes autour d’un challenge majeur sur la santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ) et à les inciter à un changement de mentalité.

Il s’agit, en fait, de leur faire prendre conscience de leur responsabilité par rapport à des thèmes liés au VIH/sida, aux grossesses précoces, aux mariages des enfants, aux mutilations génitales féminines (MGF) et à la sexualité précoce. Elle se déroule dans toutes les régions du Sénégal.

Selon Louise Coco Diouf, à tort ou à raison, les jeunes sont sexuellement actifs. ‘’Il ne faut donc pas se voiler la face et en faire un sujet tabou. Nous devons les conscientiser et leur faire approprier les bons messages qui pourront les aider à s’assumer et s’abstenir, ou mieux vivre leur sexualité’’, a-t-elle dit.

Elle s’est dite rassuré du fait que les parents se sont déplacés en masse pour assister à la cérémonie. Elle les exhorte à être des relais auprès de leurs enfants afin de se servir de certains leviers.

Même si la santé est une compétence transférée, dit-elle, la mairie avec ses fonds de dotation limités depuis l’avènement de l’Acte 3 de la décentralisation ne peut qu’apporter une aide morale et encourager ce genre d’initiative.

Elle se félicite tout de même de pouvoir s’appuyer sur l’Association des cadres de Fadiouth, dénommée ‘’Fraternité de Fadiouth’’ pour sensibiliser les jeunes et faire valoir les thèmes qui sont développés pendant la campagne ‘’FagaruChallenge, Summer Tour’’

Il s’agit de la santé la reproduction des jeunes, à travers une compétition rap et slam, sur les sept thèmes de la santé de la reproduction que sont le cycle menstruel ; les IST et VIH/SIDA, l’anatomie et la puberté, la contraception, la grossesse, la violence et les MGF et abus.

APS

Les membres du Conseil local de la pêche artisanale (CLPA) de la commune de Joal-Fadiouth (Mbour, ouest) ont été mis à niveau, mardi, par les techniciens de l’Agence nationale de l’avion civile et de la météorologie (ANACIM).

Le séminaire itinérant de sensibilisation et d’informations sur les services d’informations climatiques a été accueilli, à cette occasion, par le siège de l’interprofessionnel de la pêche artisanale de la localité.

Cette activité qui entre dans le cadre du projet des services d’informations climatiques CINSERE, en anglais), a pour but, entre autres, une prise de conscience de la communauté des pêcheurs sur l’impact des changements climatiques sur leur secteur.

Selon l’ingénieur prévisionniste, Papa Ngor Ndiaye, responsable du service prévision et réduction des risques à la Direction de la météorologie de l’ANACIM, "les récentes catastrophes liées au climat, les graves sécheresses et inondations destructrices, l’arrivée tardive de la mousson, les précipitations entrecoupées de périodes de sécheresse, la nature erratique des précipitations et les températures plus élevées, ont donné un nouvel élan à l’application de l’information climatique pour la gestion des risques".

"Avec la poussière, le brouillard et autres phénomènes, ces effets du changement climatique réduisent la visibilité et perturbent les activités des pêcheurs avec beaucoup de dommages", a notamment dit Papa Ngor Ndiaye, soulignant la transversalité de la météorologie.

Par ailleurs, le météorologue qui a partagé les statistiques de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (DPSP) sur situation des effets néfastes du changement climatique, a révélé qu’"il y a eu, de 2000 à 2014, 52 pertes en vies humaines en mer et des dégâts matériels estimés 78 623 735 francs CFA".

D’après lui, "de 2000 à 2004, il y a eu 170 décès, de 2005 à 2009, 180 pertes humaines en mer et de 2010 à 2014, 432 décès ont eu lieu en mer".

"Ces situations sont dues à l’enjeu du changement climatique qui impacte sur la pêche avec le réchauffement marin qui cause une hausse de la température de la surface de la mer, amenant les poissons à migrer vers le nord. Ce qui a pour conséquence la raréfaction de la ressource halieutique", a expliqué l’ingénieur prévisionniste.

"L’objectif du projet CINSERE est de renforcer les capacités des organisations compétentes pour réussir dans le développement et la communication adaptés aux services d’informations climatiques en vue d’un appui des communautés de pêcheurs dans leur prise de décision pour la résilience et la productivité de la population sénégalaise ciblée. Il vise également à améliorer la gouvernance de la sécurité alimentaire", a-t-il précisé.

APS

La première édition de la journée de l’excellence de la commune de Joal Fadiouth Ngazobil a vécu sous la présidence de la Directrice de l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée, Mme Sophie Gladima. 
 
Une cérémonie qui a vu les 300 meilleurs élèves de la ville de Léopold Sédar Senghor primés par le Collectif des Directeurs d’écoles (CODEC qui ont mis en place ce cadre pour, nous explique-t-on,  promouvoir l’excellence et assurer la qualité de l’enseignement.
 
Après avoir félicité les parents d’élèves, les enseignants et les élèves, Mme la Directrice a rappelé l’importance des filières scientifiques et technologiques dans le système éducatif et sa place dans le Programme Sénégal Emergent (PSE) de son Excellence Monsieur le président de la république Macky Sall. Une occasion saisie aussi pour présenter aux récipiendaires, le projet de micro jardinage de l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée  afin de permettre aux élèves de s’initier aux pratiques du micro jardinage en milieu scolaire. 
 
Le Ministre Conseiller, Maire de Sandiara a quant à lui insisté sur  sur la nécessité de renforcer la coopération entre les deux communes en créant une plateforme d’échanges sur la promotion de la culture scientifique et technologique dans la zone.

Source : dakaractu

L’Association pour la Promotion et la Responsabilisation des Acteurs de la Pêche artisanale (APRAPAM) , à l’instar de la communauté internationale, a célébré ce 08 juin la Journée Mondiale de l’Océan sous le sceau de l’implication des enfants dans la lutte contre les agressions maritimes. Placée sous le thème « Océan sain, planète saine », cette journée a permis aux élèves de l’école d’application Abbé David Boilat de Mbour de demander aux adultes d’arrêter d’agresser les aires marines.

« Nous demandons aux grandes personnes d’arrêter les actes qui peuvent provoquer la  pollution marine », tels sont les complaintes de Mathias Détié Diouf, Président du Gouvernement scolaire de l’école Abbé David Boilat. Il s’est prononcé à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’océan en collaboration avec l’APRAPAM. Cette journée d’envergure mondiale, a été l’occasion pour ces enfants, soucieux de l’avenir de leur océan, de repiquer des plants de  propagules pour le renforcement de l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth.

Dans la même lancée, Abdoul Karim Sall, Président de l’aire marine protégée de Joal-Fadiouth et des aires marines protégées de l’Afrique  de l’Ouest, soutient que cet acte est à saluer du fait que la mangrove constitue une zone de nurserie pour certaines espèces de poissons comme les carpes et les barracudas. « Il y a beaucoup d’espèces qui mettent leurs œufs dans la mangrove, il y a aussi beaucoup d’arches et d’huitres dans cette zone qui fait travailler près 4000 personnes qui dépendent directement de la mangrove », informe-t-il. De plus, explique M. Sall, la mangrove joue un rôle de stabilisateur du taux de salinité des sols des îles de Fatangoussé et de Tidine qui sont dans la zone de Joal-Fadiouth.

Rappelons que cette zone abrite l’un plus des plus grands quais de débarquement de poissons de l’Afrique de l’Ouest avec plus  de 150.000 tonnes par années. Dans ce sens, «  la mangrove joue un très grand dans écosystème parce qu’à joal on a des terres plates ».

« Contrairement aux autres zones où jusqu’à 8km à l’intérieur tu n’as pas 8m de profondeur, ici à 1km on a 1m de profondeur, à 2km, on en a 2 ; ce qui fait qu’il y a beaucoup d’espèces de mangroves comme les rhizophoras et les avicennisas dont la présence est importante pour la zone », ajoute M. Sall.

Pour sa part le Président de l’APRAPAM a insisté   sur le fait que les océans sont extrêmement menacés du fait non seulement des changements climatiques, mais aussi de l’agression de l’homme. «  Donc vu les questions de la pêche illicite, de la destruction des habitats marins, des mangroves, de la pollution avec le déversement des unités industrielles qui sont sur le littoral, et une occupation même irrationnelle du littoral, nous avons pris l’initiative en collaboration avec le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest (PRCM) et le centre Abbé David Boilat de venir dans l’aire marine protégée de Joal qui est un symbole dans le département de Mbour »,  fait savoir Gaoussou  Guèye, Président d’APRAPAM.

Poursuivant dans le même sens, il indique que l’objectif majeur de cet acte est de permettre aux enfants d’avoir le reflexe de repiquer, de protéger et de sauver nos océans. « Il faut avoir un comportement sain, mais ensuite mettre en application les conventions, règlements et lois qui ont été signés et ratifiés par nos pays pour sauver nos océans », demande-t-il.

Pour Gaoussou Gueye,  du moment que l'eau occupe 70% de la surface de notre planète,   les hommes ont ‘’la lourde responsabilité de léguer quelque chose de sain à nos enfants et à nos petits enfants’’.

IDY NIANG