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La recherche pétrolière et sa gestion ont fait les choux gras de la presse ces derniers temps. Du limogeage ou non du Ministre Thierno Alassane Sall à la signature du protocole avec Total, beaucoup d’encre et de salive a coulé. Mamadou Faye, Directeur Général de Pétrosen s’est confié à la presse ce samedi à Guéreo, en marge d’une journée de consultations gratuites pour les habitants de son village.

Pour M.Faye, « l’ensemble des contrats qui posent problème aujourd’hui ont été signés par l’ancien régime ». Il montre que ces dernières années, seules les petites et moyennes compagnies pétrolières viennent signer des contrats au Sénégal. Cependant, « ce qui se passe souvent c’est que quand ces compagnies découvrent du pétrole, elles sont dans l’obligation de vendre parce qu’elles ne peuvent pas développer », martèle Mamadou Faye.

Dans cette lancée, il précise que le gouvernement a donc fait le choix de faire venir les grandes compagnies pétrolières. « Le choix c’est de faire venir les plus grandes compagnies qui ont les moyens techniques et financiers pour développer de tels gisements », informe Mamadou Faye, Directeur Général de Pétrosen. D’ailleurs, fait-il savoir : « Aujourd’hui on est en train de mettre de l’ordre pour que seules les grandes compagnies qui ont les moyens viennent signer les contrats et faire les travaux ».

Concernant le ‘’dossier Total’’, « ce qui est évident est que la recherche pétrolière a commencé au Sénégal depuis longtemps. Et le modèle de code pétrolier que nous avons est très incitatif et très ouvert » a-t-il déclaré. Avant de continuer : « aussi bien les gens peuvent soumissionner comme ils peuvent demander librement de fermer à l’Etat du Sénégal », Mamadou Faye.

Dans la foulée, il précise, « Dans le cadre de Total, un protocole a été signé avec l’Etat du Sénégal. Total est la quatrième plus grande compagnie dans le monde. Et pour le moment, pour ce qui est de la recherche pétrolière au Sénégal, le gouvernement a pour objectif de faire venir les plus grandes compagnies ».

Il explique par ailleurs que ce sont ces compagnies qui vont venir faire les travaux puisqu’ils ont les moyens de développer et de produire alors que « les petites compagnie qui viennent, on le sait très bien, vont finir par spéculer sur la valeurs du pétrole qui n’est même pas encore sorti, vendre et partir ».

Il considère que le contrat avec Total est un bon contrat surtout dans le partage des profits. « Dans les gisements marginaux, la part de l’Etat dépasse 50 à 55%, donc on est à la limite de la rentabilité du projet. Dans les gisement qui dépassent une rentabilité de 1,5%, où la production journalière tourne autour de 100.000 barils/jour, la part de l’Etat dépasse largement 80% » informe le Directeur Général de Pétrosen.

Poursuivant dans cet élan, il montre qu’en plus de la part de l’Etat sur le profit, il faut compter les impôts que les compagnies payent qui sont de 30% aujourd’hui et les taxes sur les transferts des dividendes. « Si vous totalisez l’ensemble de ces recettes de l’Etat, vous êtes nettement au-dessus des 80, 85% pour les gisements prolifiques », rassure Mamadou Faye.

Enfin, pour M. Faye, en attendant l’évaluation des ressources qui va déterminer le caractère commercial des gisements, tout calcul tomberait dans une aberration et « les gens devraient aller se documenter sur le modèle économique des compagnies pétrolières ».   

IDY NIANG

     L’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) en collaboration avec  la direction générale de l’administration territoriale,  a lancé ce vendredi 31 mars à Saly Portudal la cérémonie d’ouverture  d’un atelier de sélection pour le recrutement de trois mille agents sous la présidence du Ministère de l’intérieur et de la sécurité publique représenté par Monsieur le Gouverneur Ibrahima Sakho qui par ailleurs est le directeur général de l’administration territoriale dudit ministère.

Initié et mis en œuvre par l’ASP, l’atelier de sélection pour le recrutement  de trois milles agents qui se clôture ce samedi 01 avril a pour objectif d’évaluer avec les autorités territoriales notamment les préfets, l’ASP et d’ouvrir des perspectives selon M.Sakho. A cet effet, le directeur général de l’APS Me Pape Khaly  Niang a salué le rôle joué par les préfets dans le recrutement des agents de proximité avant de mettre l’accent sur l’engouement particulier des sénégalais qui ont répondu massivement à leur offre avec la candidature de 26000 jeunes. Sur ces 26000, 3000 vont être sélectionnés  à l’issu de cet atelier sachant qu’on peut noter parmi les critères de sélection la formation militaire qui est privilégiée, les diplômes et les critères sociaux comme les invalides de guerres, les handicapés afin d’assurer l’égalité des chances sur toutes les couches de la population. Et pour se procurer les meilleurs profils, une enquête de moralité précédé d’une formation militaire vont clore le recrutement de ces agents qui comptent exercer leur fonction d’ici quarante-cinq jours  en marge du programme dénommé « le concept quartier sûr ». Ce projet a pour vocation  d’imprégner les agents dans les quartiers sous la responsabilité du préfet et avec l’encadrement du délégué de quartier afin d’assurer la sécurité des citoyens. Me Niang poursuit également que l’objectif aujourd’hui c’est de sortir de Dakar et de placer les agents de proximité dans la banlieue dakaroise et dans les  départements pour plus de visibilité. Concernant la  valorisation sociale des ASP, une formation leur a été gratifié avec le  programme « un ASP, un métier ». Le DG de l’ASP a aussi montré leur ambition de s’améliorer et de mettre fin au retard du paiement des salaires des dix milles agent en activité car comme il l’évoque, le parfait ne fait pas parti de ce monde.

Salimata Mané (Stagiaire)