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Le mois de mars est célébré par toutes les communautés pour rendre hommage au genre féminin. Le 8 mars, institué ’’Journée Mondiale de la femme’’ reste un évènement annuel que toutes les femmes inscrivent dans leur agenda… A Mbour, une association de femmes dénommée ’’ Les Linguères’’ prévoit de fêter la femme utilement.

Ce mois de mars ne sera pas que festivités pour les femmes de Mbour. En effet, l’association ’’Les Linguères’’ a prévu de fêter le genre féminin sur plusieurs jours marqués par des activités de solidarité et humanitaires. « Nous avons prévu d’organiser un don de sang le samedi 3 mars devant la Mairie de Mbour », informe Mme Sèye. A en croire la coordonnatrice, « la banque de sang de l’hôpital de Grand Mbour est en pénurie, on s’est donc dit que si on appelle les populations pour avoir le maximum de poches on pourra combler ce vide ». Elle montre, dans ce sens que ce sang, une fois donné, sera au bénéfice des mbourois. Dans la même journée, « on remettra des dons de savons, des serviettes hygiéniques, des laits de corps entre autres produits qu’on offrira aux femmes en détention à la MAC de Mbour», fait savoir Mme Seye.

Dans cette lancée, Fama Thiam considère : « nous œuvrons dans le social et pour le développement de Mbour. En tant que jeunes femmes, on s’est dit qu’on ne doit pas croiser les bras et laisser les choses venir mais on prend notre avenir et notre ville en main pour participer efficacement à son développement ». Selon elle, « les Linguère œuvrent pour leadership féminin. Il n’est plus question d’être des femmes passives », estime Fama Thiam.  

Portée sur les fonts baptismaux à travers la toile, l’association compte plus 2000 membres sur facebook et une soixantaine sur whatsapp. Dès lors, informe la coordonnatrice : « le 10 mars nous avons prévu de faire le lancement officiel de notre association à travers une activité culturelle de Sabar ». Elle rappelle dans la foulée que le nom ’’Les Linguères traduit une culture et ses valeurs. « Linguère est un mot Wolof qui traduit littéralement signifie Princesse ou Reine. Et le mot représente une femme digne, une femme de caractère, une femme qui a du prestige imbue des valeurs africaines, celles qu’on doit perpétuer et transmises aux femmes, aux enfants, et à la jeunesse », indique Fama Thiam.

IDY NIANG 

L’épisode Auchan n’est pas encore prêt à livrer son épilogue dans le département de Mbour. En effet, ce matin le partenariat entre le Conseil Départemental de Mbour et l’entreprise Auchan a été au cœur des débats entre les conseillers.

Décidemment, le Projet Auchan n’a pas fini d’alimenter les débats dans le département de Mbour. Ce matin, ce sont les élus du conseil départemental qui ont pris la relève lors de l’ouverture de la session budgétaire 2018. Si certains d’entre eux ont l’impression que ce projet ne profite que la commune de Mbour principalement, d’autres ne le voient pas du même œil. Par contre, pour le comité ad-hoc formé pour le suivi cette relation, il se pose surtout un problème d’informations et d’outils de suivi pour réussir leur mission. Selon le Président de cette commission, ils ont commencé à soutenir la pouponnière mais de la même manière ils doivent aussi soutenir les communes qui n’ont pas besoin de centre commercial mais plutôt de soutien sur le plan social, sanitaire, éducatif et autres. Pour Ngary Dieng, « c’est plus ce côté que nous devons développer avec Auchan. Cette dimension départementale parce que l’espace qu’on lui a attribué appartient toujours au Conseil Départemental », précise-t-il.

Dans ce sens, M. Dieng réclame des moyens techniques qui leur permettraient de réussir leur mission de suivi et de contrôle. Selon Saliou Samb, « cette commission travaillait jusqu’à présent par rapport à la convention. Maintenant, il fallait créer un autre comité de suivi ; dans la dernière session, il y avait des conseillers volontaires pour faire partie de ce comité et j’attendais des noms pour pouvoir faire un arrêté les intégrant dans ce comité avec un mandat clair et précis pour qu’ils puissent légalement aller vers Auchan pour faire le suivi et le contrôle nécessaires », précise le Président du Conseil Départemental. Il ajoute : « Dès demain, je vais signer cet arrêté et ce comité va faire son travail en entrant directement en contact avec l’administration d’Auchan ».

Dans la foulée, il rappelle : « les points les plus fondamentaux dans cette convention étaient d’abord l’aménagement de la devanture du stade. Je pense qu’ils ont commencé mais il faut qu’il y ait un suivi pour que ce qui a été montré dans la maquette soit effectivement réalisé sur le terrain ». Concernant les autres avenant comme le terrain de basket par exemple, il soutient : « Auchan avait déjà donnée à l’entrepreneur ce qu’il fallait, maintenant il faut aller vers les entrepreneurs pouvoir réceptionner ces infrastructures ». Quant aux emplois, Saliou Samb indique, « ils vont écrire une lettre pour demander à Auchan de leur donner le nombre d’employés, leur provenance, leurs qualifications pour avoir une meilleure visibilité sur les emplois qui ont été créés dans ce partenariats puisque dans la convention il est dit que la main-d’œuvre doit être mbouroise », fait-il noter.     

Enfin, pour ce qui est du complexe culturel, il estime que c’était un accompagnement de la mairie de Mbour à hauteur de 100.000.000f. « Je pense qu’ils ont déjà commencé la fondation. Il y a une 2^ème tranche qui devait être donnée mais on attend que les travaux arrivent à un niveau satisfaisant pour décaisser encore », martèle Saliou Samb.

IDY NIANG

« Le choix du Lycée Demba Diop est naturel puisque ce lycée a toujours contribué, par le passé, au développement de l’ESP en nous donnant chaque année ses meilleurs élèves de la classe de terminale ». Tels sont les propos du Professeur Mady Cissé. En effet, le Directeur des études de l’ESP de Dakar procédait ce matin, au Lycée Demba Diop, au lancement de la tournée nationale d’information et de sensibilisation à l’endroit des élèves de terminale des lycées du Sénégal. A l’en croire, « le Lycée Demba Diop présente l’un des taux de réussite les plus élevés dans le concours national de l’école supérieure polytechnique. Donc, ce choix n’est que normal et juste pour rendre hommage à cet établissement pour la qualité des enseignements que reçoivent les lycéens de Mbour », montre-t-il.

Dans cette lancée, M. Cissé explique : « Cette année, l’école supérieur polytechnique de Dakar lance un nouveau concept qui est ’’une école, trois diplômes en cinq ans’’ ». Selon lui, dorénavant l’ESP donne la possibilité aux bacheliers de pouvoir faire un parcours sans interruption depuis l’obtention de leur diplôme universitaire de technologie (DUT), jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’ingénieur de conception, Master professionnel ou de recherche.

Dans la foulée, Mady Cissé précise : « cette démarche des autorités de l’enseignement supérieur revêt plusieurs caractères », martèle-t-il. Avant de continuer, « Premièrement c’est de faire connaître l’école supérieure polytechnique de Dakar auprès des élèves en classe de terminale mais également auprès de l’opinion national voire international ».

Dans le même ordre, le Directeur des études de l’institut rappelle que l’ESP, vieille de 54 ans, « a formé les cadres les plus renommés de notre administration, les cadres les plus compétents de nos entreprises de tout secteurs confondus également partout ailleurs dans le monde ».

Ce lancement de la tournée nationale de l’ESP a été l’occasion pour l’institut de faire un important don de craie au Lycée Demba Diop. Pour Yancouba Niassy, « ce choix nous honore et nous encourage à encore persévérer dans tout ce qu’on était en train de faire ». Le Proviseur du Lycée Demba Diop de Mbour a profité de cette occasion pour féliciter les corps professoral de l’établissement qu’il dirige. Pour lui : « Si le lycée présente de bons résultats, c’est parce qu’il y a de bons professeurs dans cette écoles qui font un bon travail », conclut-il.

IDY NIANG       

L’accès aux crédits et la gestion financière constituent entre autres écueils, les freins les plus remarquables à l’essor des petites et moyennes entreprises des artisans du Sénégal, et principalement de Mbour. Ainsi, pour les outiller dans ce domaine précis, l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), accompagnée de l’Observatoire pour Qualité des Services Financiers (OQSF)  et la Chambre des Métiers de Thiès, a initié un séminaire de formation pour une centaine d’artisans du département de Mbour. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce matin à Saly.

Dans le cadre de l’accompagnement des artisans et de leurs PME, l’agence en charge de la promotion des métiers de l’artisanat a organisé un séminaire de formation pour près de cent jeunes entrepreneurs de la petite côte. Regroupés à Saly pendant 3 jours, ces artisans vont être formés sur le management et la gestion financière de leur structure pour mieux porter le développement du département. Selon le formateur de la session : « au sortir de cette formation, ils seront à même de faire des états financiers, de sortir leur bilan, de permettre aux banquiers d’avoir de la visibilité sur l’évolution de ces toutes petites exploitations et d’avoir davantage de confiance pour leur accorder les crédits dont ils ont besoin pour se développer et étendre leurs activités et acquérir un outillage approprié pour booster la capacité à répondre aux besoins des populations tant au niveau du marché locale qu’au niveau du marché régional », a assuré Pape Cissé, Expert Financier à l’OQSF.

Dans cette lancée, Pape Hamady Ndao explique que cette session de formation en éducation financière entre dans le cadre de la politique de l’APDA pour la formalisation des entreprises artisanales qui ont besoin au préalable d’avoir une gestion administrative et financière rigoureuse pour pouvoir être compétitives. Il précise : « Aujourd’hui dans un contexte de préparation d’accueil des fonds de l’entreprenariat rapide nous avons l’obligation de préparer nos entreprises et les artisans à acquérir des compétences en matière de gestion de projet, de gestion des ressources, de gestion de prêts qu’ils auront à recevoir des institutions financières ou de l’entreprenariat rapide », estime le Directeur Général de l’APDA. Pour lui, c’est un intrant dans l’accompagnement des artisans pour leur permettre de « quitter l’artisanat informel, de survie pour aller vers l’artisanat d’entreprise qui doit épouser les exigences et les contours d’une entreprise moderne », a-t-il indiqué.

Dans la foulée, M. Ndao a rappelé plusieurs statistiques ont démontré que les entreprises artisanales étaient précaires et n’avaient pas une durée de vie longue. Dès lors, pense-t-il, « c’est aujourd’hui l’occasion de permettre à ces artisans, au-delà de leur dextérité et de leurs compétences techniques d’avoir des moyens, des outils de gestion pour rendre leurs entreprises durables et d’être compétitives », martèle le DG de l’APDA.

Pour le suivi de cette session, Amadou Mokhtar Sey assure : « après cette formation le service technique de la chambre des métiers de Thiès se chargera d’encadrer les artisans avec des visites sur le terrain pour s’assurer du bon usage des compétences acquises dans cette formation où des supports, des outils de gestions financière et administrative leur seront distribués», assure le Président de la Chambre des métiers de Thiès.

IDY NIANG