Le Sénégal serait le meilleur élève en matière de bonne gouvernance en Afrique. Mieux, devant la France et les USA, il a été bien noté par la Commission des Nations Unis qui l’a placé en 1ère position. C’est l’avis du Ministre de la Justice qui se prononçait en marge d’une réunion du GIABA ce samedi à la Somone.
« La bonne gouvernance est saluée à la commission des nations unies. Ce jour, les résultats du Sénégal lors des élections ont été les meilleurs. Nous avions pris la première place de la bonne gouvernance devant la France, les Etats unis et tous les Etats africains avec une moyenne de 188 votants sur 190. Si ce forum a donné cette note c’est parce que au Sénégal on pratique la bonne gouvernance. » Ces propos ont été soutenu par le Ministre de la Justice Malick Sall en marge de la 22ème réunion du comité ministériel du GIABA. Selon le garde des sceaux, « notre pays est gouverné dans la transparence, même si aucun système n’est parfait. » d’ailleurs indique-t-il : « il n’y a aucun rapport dans les tiroirs. Tous les dossiers ont été diligentés et, insiste-t-il, je dis tout. »
Concernant les poursuites judiciaires suite aux différents rapports des corps de contrôle tels l’ARMP, l’OFNAC et la CREI, le Ministre laisse entendre, « ce qui se passe au niveau des juridictions Sénégalaises ne dépend pas de la Giaba. Je peux vous dire en tant qu’acteur de la justice, d’abord pour avoir été avocat d’affaire, à chaque fois que la justice sénégalaise ait été saisie dans un dossier, elle l’a traité de façon correcte et je peux vous assurer que depuis que j’ai été nommé à la tête de ce ministère, je veille de façon particulière à ce que ces dossiers soient dirigés avec la diligence nécessaire. Soit la personne qui est visée est responsable et il faut le dire soit la personne n’est pas responsable et on doit le dire mais les dossiers ne trainent plus au niveau de la justice depuis quelques années sous quelques prétexte que ce soit », assure le Ministre qui précise que ce sont là des instructions fermes qui ont été données par le président de la république afin que les dossiers soient traités de façon diligente, « et nous sommes en y train de le faire », renseigne Malick Sall.