Adèle Ndong (Stagiaire)
Célébré dans presque toutes les régions du Sénégal, notamment dans les écoles surtout maternelles, le mardi gras est une fête conçue de plusieurs manières par les fidèles chrétiens qui en profite pour faire la fête en communion entre membres de familles ou de communauté. Entre déguisements, danses, partage de nourriture et de boissons, c’est l’allégresse et la joie chez les enfants. Mais, l’aspect festif cache le sens de religieux de cette fête traditionnelle d'origine païenne romaine. Cette conception commence à devenir populaire au Sénégal où même certains musulmans participent à la fête. C'est une période festive qui marque la fin de la "semaine des sept jours gras". En effet, durant cette journée, la joie se fait sentir dans les salles de classes entre les déguisements, la danse, les boissons et autres. Mais derrière ce côté festif, nous la religion entre en jeu. Selon Marie Suzanne Ndione, « le mardi gras vient toujours avant le mercredi des cendres et le carême. C'est une période durant laquelle les chrétiens sont invités à manger maigre », indique la fidèle chrétienne. Dans cette même lancée, cette étudiante en comptabilité affirme: « lorsque l'on parle de mardi gras, ça renvoie aux aliments gras comme les beignets, les crêpes... »
Dans le même sens, Thérèse Sylvie Mendy, une mère de famille que nous avons trouvée au seuil de sa maison nous confie, « le mardi gras, c'est pour clôturer le temps ordinaire, nous la fêtons en nous déguisant, en même temps c'est comme un festin afin de préparer le carême ».
Toutefois, le mardi gras est considéré comme une fête religieuse qui annonce le début du carême pour le lendemain.