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Plusieurs institutions financières ont été la cible des manifestants lors leurs échauffourées avec les forces de l’ordre pour réclamer la libération d’Ousmane Sonko. Pour protéger les clients des banques et des institutions financières, le Président de l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières (ACSIF) met en garde les banques de ne pas faire payer aux clients ces pots qu’ils n’ont pas cassés.

Les manifestations de ces derniers jours pourraient avoir des répercussions négatives sur les clients des banques au Sénégal. En tout cas, c’est ce que fait savoir l’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières, qui tire la sonnette d’alarme contre de telles conséquences. Selon le Président de l’ACSIF, « à la lumière des informations faisant état de banques pillées dans certains endroits par des manifestants, l’ACSIF prévient qu’elle n’acceptera pas qu’à l’issue de ce conflit, que nous souhaitons et espérons dépasser très rapidement par un retour au calme, à l’apaisement qui se manifestera par la consolidation d’un état de droit, de démocratie, de liberté au sens propre et de relance de l’économie, que les banques créent de nouveaux services et produits obligatoires à la charge des usagers ». Dans ce sens, Famara Ibrahima Cissé explique dans cette affaire, beaucoup d’exagérations ont été notées dans les déclarations de pillages dans le seul but « de s’enrichir illicitement en faisant supporter éventuellement aux usagers des charges par des subterfuges financiers ». C’est pour cette raison, indique-t-il, que « l’ACSIF alerte pour ne pas dire menace toute institution financière qui donnerait dans ces procédés commerciaux déloyaux pendant et après cette crise ».

Dans la même lancée, « notre économie aura besoin d’être accompagnée et soutenue pour faire face aux défis de développement. Par voie de conséquence, cette situation ne doit profiter à aucune partie encore moins aux institutions financières », précise le Président de l’ACSIF.

Toutefois, ajoute le Président, « l’ACSIF déplore cet environnement économiquement morose et prie pour un retour prompt de la paix et de la sérénité dans notre cher Sénégal. Le Sénégal de la Teranga, fenêtre de la démocratie et de l’esprit de liberté ».