L’UICN (l’union internationale pour la conservation de la nature) a tenu une formation pour capaciter les agents des eaux et forêts et les conservateurs des parcs nationaux pour la surveillance et la sécurisation des aires marines protégées de l’Afrique de l’Ouest. Cette formation est matérialisée par l’emploi des drones de type UAV. Ceci va permettre de lutter contre le braconnage et fournir des indices en limitant la mise en danger des gardes. En outre, elle facilite l’accès aux images et montre les activités illégales menées dans un périmètre déterminé.
5 pays africains de l’Afrique de l’Ouest ont été choisis dans le cadre d’une formation de renforcement de capacité sur l’utilisation des drones pour la surveillance et la sécurisation des parcs et aires marines protégées. Il s’agit du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, Bénin et le Niger. Ces pays champions dans la lutte contre la criminalité environnementale vont s’appuyer sur les nouvelles technologiques pour mener à bon port leur travail de patrouille dans leur périmètre de surveillance « l’utilisation des nouveaux outils tels que le drone est apparu comme une priorité parce que ces nouveaux outils permettent d’accomplir des tâches que l’on pouvait pas faire avant pour la conservation de la nature à la fois dans la lutte contre le braconnage mais aussi pour le suivi écologique des espèces » a martelé Christian Noirard, coordinateur régional aires marines protégées et Biodiversité de l’UICN au Sénégal. Cette formation est d’une importance capitale pour ces pays « l’intérêt de cette formation, c’est une formation technique et pratique et on a autour de nous des techniciens des conservateurs d’aire marine protégée, des gens qui sont dans le terrain, des personnels donc qui vont utiliser ce drone dans leur fonction de tous les jours pour améliorer la qualité de leur travail » a indiqué le coordinateur Régional aires marines protégées et Biodiversité de l’UICN. Par ailleurs, les participants ont apprécié les expériences acquises durant la semaine de formation « au cours de cette formation nous avons appris à connaître l’outil innovant qu’est le drone, son mécanisme de fonctionnement, son utilisation sur le terrain et surtout l’apport qu’il va apporter à la gestion de nos aires marines protégées dans la lutte contre la criminalité environnementale » a asséné Touré Joseph, le représentant de la Côte d’Ivoire à cette formation. D’ailleurs, cette compétence sera transférée aux autres agents de la lutte contre la criminalité environnementale dans les pays de l’Afrique de l’Ouest « transmettre cette formation à nos collaborateurs qui ne sont pas venus avec nous au cours de cette formation » a souligné Mr Joseph.
Le braconnage, et la criminalité environnementale sont des difficultés majeures qui touchent nos parcs et aires marines protégées. Ces genres de formations devraient être multipliés pour une meilleure surveillance de la faune. Cependant, nos Etas sont appelés à renforcer la capacité des agents et de fournir des matériels sophistiqués pour une meilleure protection de la faune.