L’écrivain-Journaliste, Grand Reporter au quotidien national le Soleil vient de faire paraitre une nouvelle publication. C’est une œuvre dédiée à l’ancien arbitre international, membre de la Commission des arbitres de la Caf et instructeur de la Fifa, Malang Diedhiou à qui il rend un hommage digne des héros de guerre à travers les lignes de ce récit.
Et de cinq pour Samba Oumar Fall ! dira-t-on avec la nouvelle parution du Journaliste-écrivain S. O. F. Un ouvrage de qui retrace sur 220 pages, l’histoire atypique d’un homme qui s’est frayé un chemin dans un monde où il n’est pas évident de briller comme l’étoile décrite par l’auteur. Ainsi, sur tout au long des pages où défilent des lignes à dévorer sans se soucier du temps qui passe, Samba Oumar Fall, met sur orbite le parcours d’un homme dont l’étoile a été au firmament et qui est aujourd’hui la preuve vivante que la réussite n’est pas l’apanage des seuls citadins, des gens issus des grandes villes. Dans la note de l’auteur, lit-on, « à force de détermination et de persévérance, il s’est imposé comme une figure incontournable de l’arbitrage, montrant ainsi la voie à de nombreux arbitres dont le rêve est de devenir des internationaux et d’écrire, eux aussi, leurs pages de l’histoire ». De ce fait, « grâce à son sifflet, Malang Diédhiou a réussi à faire connaître un tant soit peu Badiana, son village situé en Basse-Casamance, dans le département de Bignona, et que peu de Sénégalais parviendraient à placer sur la carte du pays. »
Dans ce livre est un Le livre « Malang Diédhiou, une étoile venue de Badiana » rend hommage à cet Inspecteur principal des Douanes qui, à l’image de son mentor, Badara Mamaya Sène, est devenu une icône de l’arbitrage sénégalais. Et ses compétences et qualités n’ont pas laissé insensibles les instances du football qui ont justement récompensé tout son investissement dans le développement, quantitatif et qualificatif, de la profession. Selon l’auteur, « dans le grand livre de l’arbitrage, le Sénégalais Malang Diédhiou a écrit de très belles pages. Guidé par l’amour du sifflet et très investi dans sa mission de directeur du jeu, il a, durant une quinzaine d’années, exercé sa passion jusqu’au bout. »
Samba Oumar Fall, l’un des auteurs les plus productifs de son temps, en est à son cinquième exercice avec ce nouvel ouvrage qui sonne traduit fidèlement son style « soluble dans l’air sans rien en lui qui pèse ou qui pose », aurait dit Paul Verlaine. Depuis 2014 en effet, Samba Ouma Fall trempe sa plume dans la vie des sénégalais d’ici et d’ailleurs pour contribuer à l’éveil des masses mais également pour faire jouir aux lecteurs sénégalais le soulagement de propre cœur qui se berce dans ses propres sanglots, pour paraphraser Lamartine. Adepte d’une littérature réaliste, l’écrivain sénégalais est digne des grands noms de la littérature sentimental puisque ces œuvres sont souvent des moments où « la bouche garde le silence pour écouter parler le cœur », comme le réclamait Alfred de Musset au 19ème siècle. Toutefois, à l’en croire lui-même, il « s’est assigné comme mission d’écrire pour contribuer à changer les mentalités et les comportements. »
Ce livre vient donc grossir son répertoire qui comporte déjà quatre ouvrages aussi succulents les uns que les autres. La misère des temps (2013), Un amour au fond de l’océan (2013), Binjamin (2019), Mortelles solitudes (2019) et Taxi 359 constituent le riche répertoire du jeune prodige de la littérature sénégalaise des temps qui courent.