Le Président Macky Sall a procédé hier à l’inauguration de la centrale solaire de Malicounda. Un champ d’énergie solaire d’une capacité de 23 MW, qui est le fruit de la coopération sénégalo-allemande à travers la KFW. Il s’agit également de l’une des trois (3) composantes du programme de promotion des énergies renouvelables initié par les deux pays pour un montant de 34 millions d’euros.
C’est dans la plus grande sobriété que la cérémonie d’inauguration de la centrale solaire photovoltaïque installée à Diass grâce à la coopération allemande. Cette centrale, dont la réalisation entre dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, a été inauguré, sans tambours ni trompettes, ce dimanche par le Président de la République Macky Sall et son homologue, Olaf Scholz, Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne. Les techniciens et les responsables des différentes structures ayant participés à la réalisation de ce projet, ainsi que les autorités politiques et administratives qui ont fait le déplacement pour assister à à cette cérémonie, n’ont même pas eu droit à un discours de la part des deux chefs d’états qui se sont contenté d’une visite des installations avant la coupure du ruban et une partie de shooting avant de prendre congés dans la même simplicité qu’ils étaient arrivés sur les lieux.
Dans ce contexte marqué par la reprise des délestages dans certaines zones du pays, cette centrale solaire va être une source de plus pour la SENELEC dans le cadre de l’amélioration de la qualité de son service. En effet, selon le communiqué servi par la SENELEC lors de la cérémonie, « l’énergie produite par cette centrale d’un coût de plus de 20 millions d’euros permet d’alimenter plus de 33.000 ménages et de générer pour l’Etat du Sénégal à travers la Senelec une économie estimée à 1 743 837 888 FCFA par année par rapport à une centrale thermique à fioul ». D’ailleurs, précise la source, « ce projet participe au mix énergétique prôné par l’Etat du Sénégal et contribue à l’augmentation de la part des énergies renouvelables sur le réseau de Senelec et sensiblement à l’équilibre offre/demande et permet la réduction de l’empreinte carbone avec environ 25 668 tonnes de gaz carbonique évitées. Il concourt à la préservation de l’environnement avec la réduction des émissions des gaz à effet de serre ». Sur le plan social, la centrale de Diass génère 15 emplois en phase exploitation et avait permis la création de 350 emplois directs en phase de construction.
Selon le même document, « outre la centrale de Diass, le programme comprend deux autres composantes : la composante 2 avec la réalisation des centrales hybrides solaire/diesel de Goudiry, Kidira et Médina-Gounass et la composante 3 avec la réalisation des centrales hybrides (solaire/diesel/batteries) de Dionewar, Bassoul, Bettenty et Djirnda dans l’archipel du Saloum », renseigne-t-il.