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Au moment où l’on crie sur tous les toits une baisse du niveau des élèves, le Lycée Demba Diop ne semble pas s’en inquiéter. Cette année encore, l’établissement dirigé par le Proviseur Yankhoba Niassy a enregistré un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale qui est 38%.

Ils étaient au total 1222 candidats régulièrement inscrits qui ont effectivement composé pour le compte du lycée Demba Diop lors de la session normale du baccalauréat de juillet 2019. Eparpillés à travers les centres de la commune selon les séries, les potaches du Lycée ont réussi à faire un carton à moitié plein. En effet, 673 parmi eux ont réussi à l’examen, faisant un taux de réussite de 55,07%.

Dans ce sens, la série S1 a fait zéro faute avec un taux de 100% alors que la série S2 très loin de ce taux affiche 49,48%, plus faible parmi les différentes séries de l’établissement. Les séries scientifiques font donc les 2 extrémités des résultats allant du meilleur au pire taux. Entre les 2, les Série L’1 et L2 ont fait respectivement 53,38% et 81,60% sur l’ensemble des candidats présentés au bac 2019.

Ces résultats sont couronnés par un grands nombre de mentions allant de l’Assez-bien au Très-bien. Au total 58 des bacheliers du Lycée Demba Diop ont été admis avec une mention supplémentaire. Dans les détails, ont été enregistré 1 mention Très Bien, 9 mentions Bien et 48 mentions Assez Bien. Ce qui fait un léger mieux par rapport au nombre de l’année 2018 qui était moins important.

Ces résultats, encore provisoires selon le Censeur Joseph Diène, confortent la réputation de Lycée d’excellence collée à l’école. Selon le Proviseur Yankhoba Niassy, l’objectif est de rivaliser avec les Lycées comme La Maison d’Education Mariama Ba. Pour lui, « la différence est juste dans les conditions de travail et l’environnement scolaire puisque les Professeurs qui officient au Lycée Demba Diop peuvent rivaliser avec n’importe quel autre du pays », confie M. Niassy.

Il rappelle dans cette lancée que le Lycée Demba Diop est en route pour être le meilleur du Sénégal et pour cela, « la stratégie développée l’année dernière sera renforcée afin d’améliorer considérablement ces résultats qui font honneur à tous les agents du Lycée  puisque dépassant largement la moyenne nationale qui n’a pas atteint 40%», a promis Yankhoba Niassy.

DIDISH B.

Le monde de l’éducation recommence avec les perturbations des enseignements-apprentissages. Hier, le CUSEMS a mis en exécution ses menaces proférées depuis déjà plusieurs mois. Un débrayage suivi d’une assemblée générale départementale et une journée de grève totale ce jeudi. Djockel Faye, secrétaire général départemental dudit syndicat a sommé l’Etat de respecter leur plateforme revendicative qui tourne sur des accords déjà signés entre les deux partis.                                                

Les Enseignant affiliés au CUSEMS  ont encore paralysé le système éducatif sur le plan national. En effet, un débrayage suivi d’une assemblée générale dans les différents départements du pays et une journée de grève totale sont les éléments d’un mot d’ordre qui a été largement suivi à Mbour. Pour cause, des accords signés avec l’Etat et qui selon Djockel Faye tardent à connaitre une application effective : « Depuis que les accords ont été signés, leur état de satisfaction est largement insuffisant. Nous exigeons que l’Etat du Sénégal respecte les accords. Il n’est plus question aujourd’hui de négocier les accords déjà signés », martèle-t-il. Dans cette lancée, le Secrétaire Général Départemental du CUSEMS exige de l’Etat qu’il prenne en priorité la question de l’alignement de l’indemnité de logement. Car, à l’en croire, « ce point tient à cœur le CUSEMS. Et tant que cette question n’est pas résolue le système éducatif va vivre toujours des perturbations.

Dans la foulée, M. Faye rappelle que leur plateforme revendicative ne se limite pas à ce seul point. En effet, les ponctions effectuées depuis deux mois sur leurs salaires « sans raison valable » constitue aussi un point important de leur combat syndical. . Ainsi, ils exigent que l’Etat arrête les ponctions et restitue intégralement et sans délai les sommes prélevées. « Depuis deux mois on ponctionne sur nos salaires de façon sauvage, à certains 50.000, d’autres 60.000, 30.000, de façon anarchique. On ne comprend même pas comment s’opère les ponctions effectuées sur les salaires » explique M. Faye. Avant de continuer : « Nous exigeons l’arrêt systématique des sommes ponctionnés sur nos salaires et la restitution intégrale des sommes prélevés. Nous  exigeons le paiement intégral de l’indemnité du baccalauréat ».

Par ailleurs, Djockel Faye considère qu’ « on a semé la division dans les rangs des enseignants. L’Etat paie à certains les copies et les indemnités de déplacement, à d’autres il paie seulement les copies, et d’autres n’ont rien perçus. Il cherche à nous diviser », fait-il savoir.  

Dès lors, il estime que les rencontres périodiques organisées leur ministre de tutelle est une diversion. ‘’Depuis deux ans le ministre de l’éducation nationale a initié une série de rencontre périodique. Nous avons constaté que les discussions avec le ministre de l’éducation nationale c’est de la farce. Les négociations ne se sont pas menées correctement ». Pour lui, ces rencontres sont des divertissements. « On invite la presse, on dit qu’on a organisé ceci, cela. On montre qu’il y a des négociations alors que ce ne sont pas des négociations sérieuses. Des négociations sérieuses sur la question de l’école l’Etat du Sénégal n’en a pas encore organisé ». selon Djockel Faye, les questions essentielles ne sont pas posées par le ministre de l’Education National. « Le CUSEMS compte poursuivre leur mouvement » conclut-il.

En vue de conduire une année scolaire dans les meilleures conditions au bonheur de tous les acteurs de l’éducation, le ministère a organisé cette année un séminaire de rentrée scolaires du 06 au 10 septembre dernier à Saly Portudal. Cette rencontre a vu la participation de l’ensemble des structures du ministère en charge de l’éducation. L’occasion a été saisi par ces dernier, avec leur ministre, de décliner une feuille de route pour l’année scolaire 2017-2018 pourtant sur 7 ambitions. 

Le ministère de l’éducation national est en plein dans la préparation de l’ouverture des classes pour l’année scolaire 2017-2018. Dans ce cadre tous les acteurs reliés audit ministère  se retrouvés à Saly Portudal du 06 au 10 septembre pour le traditionnel séminaire de rentrée scolaire. Pour le Ministre qui était venu clôturer ces travaux, sept ambitions ont été fixées collectivement  pour l’année scolaire qui va venir et doivent être réalisées collectivement avec l’engagement du niveau central et du niveau déconcentré c’est-à-dire les inspections d’académie et les inspections de l’éducation et de la formation. « Au terme de nos travaux, et de l’évaluation de ce qui a été fait au cours de l’année scolaire 2016-2017, nous avons retenu sept ambitions majeures qui doivent guider les activités du ministère de l’éducation  national tant au niveau central qu’au niveau déconcentré pour l’année scolaire à venir », informe Serigne Mbaye Thiam.

D’abord, le Ministre montre qu’après la restauration de la confiance entre les différents acteurs de l’espace scolaire noté l’année dernière, l’heure est à la consolidation de cet acquis. Dans cette lancée, il précise l’ambition numéro 1 de cette année : « Nous avons réinstauré la confiance, il s’agit maintenant de travailler à la consolidation de l’apaisement du climat social pour que cet apaisement ne soit pas seulement sur une année mais que collectivement avec les partenaires sociaux qu’on travaille à consolider la confiance entre nous et les enseignants, entre l’école et les parents d’élèves, entre l’école et les élèves et la communauté nationale », martèle Ministre. Pour cela M. Thiam précise qu’il faudra tout mettre en œuvre pour respecter tous les engagements qui ont été prises avec les partenaires sociaux.

La deuxième ambition du ministère en charge de l’éducation est « l’intensification du pilotage pédagogique au niveau national et des circonscriptions notamment en systématisant le fonctionnement des cellules pédagogiques à tous les niveaux, renforcer le contrôle pédagogique des enseignements des établissements privés, renforcer les progressions harmonisées et les évaluations standardisées », martèle-t-il. Dans dette même lancée, Serigne Mbaye Thiam note que la 3^ème  ambition consiste au renforcement du dispositif de gestion des examens et concours. « il faudra avec ce qui s’est passé au bac, qu’on prenne des mesures de prévention ; c’est la raison pour laquelle sur l’année scolaire 2017 – 2018, nous avons convenu de renforcer le dispositif de gestion des examens et concours en tenant compte de l’évolution des technologies de l’information et de la communication », précise le Ministre.

Dans le même ordre, Serigne Mbaye Thiam décline sa 4^ème ambition : « c’est la gestion rationnelle des ressources humaines et de la carte scolaire ». Selon lui, à ce niveau il a été noté les interventions du niveau déconcentré qui appelé l’attention du ministère de l’éducation national et les autorités sur le déficit en personnel enseignant et en personnel d’encadrement qui peut impacter négativement sur les indicateurs d’accès et qualité au niveau de l’éducation. « Nous nous sommes engagé à porter ce plaidoyer après une gestion rationnel pour que tous les déficit en enseignants puisse être résorbés », assure-t-il.

Continuant toujours dans ses ambitions, il fait savoir que la 5^ème est le renforcement des acquis liés au démarrage des cours dès le premier jour de la rentrée. « L’année dernière, on s’était fixé un objectif d’ouvrir et de démarrer les cours au minimum dans deux structures préscolaires au niveau  chaque IEF », rappelle Serigne Mbaye Thiam. Avant de continuer : « Nous avons décidé, pour 2017 – 2018 de porter ce nombre à 5. C’est un objectif minimum. Il porte aussi sur 30 écoles élémentaires au moins dans chaque IEF à la place des 10 qu’on avait comme objectif l’année dernière, dans 10 CEM au moins au lieu des 5 de l’année dernière enfin dans chaque IA l’objectif est de démarrer les cours dans 5 lycées à la place des 2 qu’on s’était fixé l’année dernière », indique le Ministre de l’Education.

L’avant dernière ambition du ministère de l’éducation est selon son Ministre « l’amélioration de la gouvernance du secteur de l’éducation ». Rappelant que toutes les IEF ont été doté d’un véhicule l’année dernière, il promet que cette année il y aura la deuxième dotation en véhicule. « Le Président de la République Macky Sall avait fixé un plan de 2 ans pour doter l’ensemble des structures déconcentrées du ministère de l’éducation nationale de 2 véhicules au moins : toutes les inspections d’académie, toutes les inspections de l’éducation et de la formation ce qui faisait un total de 115 véhicules l’année dernière ». Il indique dans la foulée que pour les IEF, les dotations vont se faire dans les semaines à venir, avant la rentrée scolaire.

Enfin, la dernière ambition fixée par Serigne Mbaye Thiam et son équipe est la relance du sport à l’école. « L’année dernière nous avons organisé dans toutes les académies, il s’agit de consolider cette relance du sport scolaire », Serigne Mbaye Thiam. Selou lui, cette relance a concerné 38 disciplines dont 20 individuelles et 18 collectives. Il a aussi émis l’ambition de faire renaitre le théâtre scolaire parce que pour lui, « ces activités font aussi partie de l’éducation des enfants qui doit se faire au-delà des disciplines générales par le sport, pas le théâtre, par d’autres activités que les enfants peuvent avoir autour de l’environnement de l’école ».

Pour terminer, Serigne Mbaye Thiam a précisé que pour ces 7 ambitions fixées, « nous allons les peaufiner en tenant compte des interventions et des contributions sorties de ce séminaire de rentrée scolaire », assure-t-il. 

IDY NIANG

Le proviseur du lycée Demba Diop de Mbour (ouest), Yankhoba Niassy, a invité jeudi bonnes volontés et décideurs à venir accompagner son établissement dans sa volonté de relever "le défi de l’excellence".

"Malgré ses bonnes performances, le lycée a besoin d’appui pour faire cap vers l’excellence, vers ce nouveau défi pour lequel se sont engagés les professeurs et le corps administratif" a-t-il dit.

"Notre salle informatique n’a que trois ordinateurs pour un lycée aussi ambitieux que le nôtre avec ses 3 600 élèves dont la plupart ne la considère même plus comme tel", a souligné M. Niassy.

Selon lui, "cela est d’autant grave que dans ce 21ième siècle les technologies de l’information et de la commission constituent maintenant un intrant scolaire non négligeable".

Il s’exprimait lors d’un panel sur la littérature initié par le mouvement "Agir avec Macky pour le développement de Mbour" (Amdem), en partenariat avec la cellule français et philosophie du lycée Demba Diop, au profit des candidats inscrits au Baccalauréat 2017.

Yankhoba Niassy a lancé un appel "à toutes les bonnes volontés soucieuses de la bonne éducation et de la formation des jeunes sénégalais’’, les invitant "à s’inspirer de la démarche du mouvement et de son président Cheikh Issa Sall qui œuvrent inlassablement pour mettre la jeunesse de Mbour dans de très bonnes conditions".

M. Niassy a par ailleurs réitéré son appel pour la réhabilitation des locaux du lycée, travaux lancés en février dernier, à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la disparition de feu Demba Diop, parrain de l’établissement.

Source : APS