L’édition 2017 de la revue des projets et programmes du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable a démarré ce matin à Saly. Une occasion pour le Ministre Abdoulaye Bibi Baldé de se féliciter des résultats réalisés par ses services, mais aussi de rappeler les défis qui continuent à les interpeler. En effet, le Ministre a demandé à ses services, chacun en ce qui le concerne, de prendre les dispositions utiles, au plan technique et budgétaire pour élargir, approfondir et même ouvrir de nouveaux chantiers.
Pour lui, ces chantiers devront être une occasion pour accorder une attention particulière à des phénomènes adverses spécifiques. « L’une des menaces que nous devrons juguler, c’est l’érosion côtière et le sapement continu des berges de nos fleuves », martèle Abdoulaye Baldé. Dans la même lancée, il a montré que ces phénomènes associés au trafic illégal de bois et la grande prévalence des feux de brousse, « attaquent dangereusement nos milieux et nos modes de vie et constituent, un risque pour la préservation de la biodiversité, la stabilité sociale, le développement économique et même, à certains endroits, l’intégrité territoriale ».
Dans la foulée, le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a réaffirmé la ferme volonté des pouvoirs publics à œuvrer, en complicité avec les acteurs « sur la base du principe de subsidiarité, à mettre en œuvre et à développer les stratégies appropriées pour faire face à ces défis ». Il a aussi invité l’ensemble de ses services à mettre plus d’entrain dans la conduite des processus en cours et dont les plus saillants sont, pour M. Baldé, « l’élaboration d’un programme décennal, la mise en place d’un observatoire du littoral, et le renforcement de l’appui financier aux collectivités locales dans leurs activités de planification et de gestion environnemental ».
Par ailleurs, le Ministre a rappelé que la finalité de ces travaux, dont les résultats seront pris en compte dans la définition et la conduite de sa politique, est « qu’à l’horizon 2025, la gestion de l’environnement et la gouvernance verte, soient le socle d’un Sénégal émergent, pour un développement socio-économique inclusif et durable », Abdoulaye Bibi Baldé. Il précise, que le bilan financier et technique de l’exercice 2016 est encourageant en ce sens. En effet, note-t-il, « le département a enregistré un taux d’exécution budgétaire correspondant à 82% et un taux de réalisation des prévisions sur le plan technique de 83% ».
IDY NIANG