Société (575)
MBOUR – 30.000m DE LINEAIRE D’ADDITION D’EAU : Cheikh Issa Sall veut respecter une promesse électorale.
Le Maire de la commune de Mbour a lancé un vaste programme de renforcement du réseau hydraulique de la capitale de la petite côte pour permettre aux populations de certains quartiers de la ville d’accéder au liquide précieux, comme promis avant son accession à l’hôtel de ville. C’est un projet qui va s’étendre sur un linéaire de trente mille mètres de linéaire. Le matériel destiné à ce projet a été réceptionné cette semaine dans l’enceinte de la mairie de Mbour.
20 quartiers sur les 42 que compte Mbour, ne disposent pas d’eau potable. C’est pour cette raison que le Maire de la commune s’est lancé le défi de l’accès au liquide précieux aux populations de ces quartiers. « Lors de la campagne électorale, nous avions promis aux mbourois de les faire accéder à l’eau potable le plus rapidement possible. Nous avions constaté que sur 42 quartiers, les 20 n’avaient presque pas d’eau potable, et notre challenge c’est, d’ici la fin de l’année, de pouvoir installer, au moins, 30.000 mètres linéaires de tuyaux pour couvrir le maximum de quartiers de la commune », a annoncé Cheikh Issa Sall. Dans ce sens, précise-t-il : « nous avons commencé avec l’appui de la SONES en installant cinq mille mètre. Aujourd’hui nous sommes en train de réceptionner des tuyaux pour une longueur de six mille mètres de linéaire qui va couvrir beaucoup de quartiers. Les quartiers de Liberté 1, Liberté 2, Médine extension, Santessou, Darou Salam, Gouye Mouride jusqu’à Térou Mbaling. » À l’en croire, c’est un projet extrêmement important qui va permettre à ces populations d’accéder à l’eau potable. Il s’y ajoute que, « dans quelques semaines, nous allons encore réceptionner des tuyaux pour poursuivre cette politique de densification du réseau d’eau potable avec le concours de Concarneau qui va nous aider pour l’acquisition de onze mille mètre de linéaire de tuyaux qui va permettre de couvrir définitivement Térou Mbalinget Falokh ». Dans le même sens, poursuit Cheikh Issa Sall, « avec les fonds propres de la Mairie également, nous sommes en train de préparer un dossier qui va nous permettre de boucler définitivement les trente mille mètre de tuyaux qu’on avait promis aux mbourois », a fait savoir l’édile de la commune qui assure que d’ici la fin de l’année tous les quartiers de la commune vont être servis en eau potable. Selon lui, le coût de ce projet estimé à un peu plus de 40 millions.
Dans la foulée, le Directeur Général de l’Agence de Développement Municipal a montré qu’en plus de cette adduction d’eau potable, le conseil municipal a déjà pris à bras le corps les dispositions nécessaires pour éviter les inondations pour l’hivernage qui a commencé à montrer des signes d’une pluviométrie abondante cette année. « Cette année, il y aura une amélioration dans la gestion des inondations et d’ici à l’année prochaine, il y aura un bon système de drainage des eaux de pluie. Mais nous serons surtout présents, en cas de besoin pour prendre en charge l’évacuation de ces eaux avec le concours de camions Hydro-cureurs, de motopompes. On a également un linéaire important de tuyaux de refoulement qui vont permettre en 2h ou 3h d’évacuer les eaux pluviales qui vont stagner après les pluies au niveau de la commune de Mbour », a-t-il expliqué.
AIRE MARINE PROTEGEE DE JOAL FADIOUTH : les trafiquants abandonnent une demie tonne de chanvre indien.
Le trafic de drogue est toujours un fléau difficile à éradiquer dans la petite côte. Avec l’axe maritime que constituent les plages de la zone, les forces de défense et de sécurité ont beaucoup de peine à dissuader les trafiquants qui font du secteur une zone de transit. Hier, dans l’aire marine protégée de Joal Fadiouth, les agents ont mis la main sur une quantité importante de chanvre indien.
Les agents de sécurité de l’Aire Marine Protégée (AMP) de Joal Fadiouth ont fait une belle moisson. Lors d’une patrouille, les hommes du Commandant Mapathé Djiba ont mis la main sur un peu plus de 5 quintaux de chanvre indien que des trafiquants en fuite ont laissé derrière eux. 12 sacs contenants 508 kilogrammes d’herbe ont été ainsi saisis. « C'est à partir de nos recherches qu'on a découvert qu'ils ont camouflé les 12 sacs qui contenaient à peu près 508kg de chanvre indien. C'est comme ça qu'on a pu retrouver cette quantité énorme de chanvre au niveau de l'AMP », a expliqué le Conservateur de l’AMP. A l’en croire, « c'est la troisième fois que des saisies sont faites au niveau de l’aire marine protégée, parce que mes prédécesseurs du temps du Sergent-Chef Omar Faye qui était là, ils avaient procédé déjà à des saisies à deux reprises. Mais je pense que ce n'était pas des quantités aussi grandes. Cette fois ci, c'est trop. Parce que 1 demi tonne de chanvre, c'est quand-même beaucoup ».
Dans cette lancée, le Commandant Djiba considère que l’aire marine protégée constitue une plaque tournante dans le transfert de produits de ce genre. Pour lui, l'AMP en réalité, constitue un couloir de transit. « Donc, souvent on fait attention à ces trafics qui se font au niveau de l'AMP parce que toutes les pirogues qui viennent de la Gambie, de la Casamance passent par l'aire marine protégée. C'est aussi une zone où il n'y a d'habitations et où les trafiquants peuvent se faufiler, se camoufler rapidement et partir rejoindre la route qui va vers Palmarin. Ce sont ces instructions qu'on donne souvent quand on va en patrouille. On essaie un peu de pouvoir gérer ces aspects pour pouvoir contrôler tout ce qui se passe dans l'aire marine protégée », renseigne M. Djiba. C’est qui s’est passé d’ailleurs hier, lors d’une patrouille qui a fini par cette saisie record de plus de 500 kilogrammes d’herbe. « C'est lors d'une patrouille en mer, lors d'une interpellation d'un pêcheur, nous avons soupçonné 2 personnes qui étaient sur une pirogue. Quand ils nous ont vus venir, ils ont commencé à montrer des signes de défaillance. Ils sont remontés de l'autre côté. C'est après que les agents ont fait des interprétations pour savoir si c'était des gens sûrs ou non. Donc, en interpellant le pêcheur, on mettait l'œil sur l'autre pirogue puisque c'était une pirogue suspecte. Quand on a fini d'interpeller le pêcheur. Ils se sont rendu compte que ce sont des hommes de tenue qui étaient dans la pirogue en camouflage », raconte Mapathé Djiba. Avant de poursuivre : « c'est en ce moment-là, qu'ils ont mis le produit au niveau du rivage, au niveau de la mangrove. Et aussitôt, quand nous avons pris la direction pour aller vers eux, ils ont contourné pour aller dans la mangrove. Ils voulaient jouer le jeu. Ils savaient qu'ils ont une pirogue plus rapide que la nôtre qui était une grande. On avait le choix entre les suivre ou prendre le produit. Si on les suivait on n'allait pas les prendre. Et nous avons eu l'intuition d'aller vers où ils ont déposé le produit et ont pris la fuite ». Pour le moment, le Commandant Djiba a déclenché la procédure de restitutions du produit aux autorités. « Dès la saisie du produit, nous avons informé l'autorité qui est le Directeur des aires marines protégées, qui à son tour, a informé la tutelle. C'est à partir de là, qu'ils nous ont donné instruction de saisir le procureur de la République de Mbour qui a transmis ce dossier à ses supérieurs. Ils nous ont instruit de travailler avec l'OCRTIS de Thiès pour qu'on puisse leur donner le produit. C'est ça la procédure administrative qui suit des règles et des normes », a précisé le Conservateur de l’AMP de Joal Fadiouth.
SOCIETE – 15% DE LA POPULATION : les handicapés du Sénégal veulent plus de présence dans les instances de décision.
Les handicapés de l'Afrique veulent marquer leur présence dans les sphères de décision politiques afin de mieux contribuer au développement du pays. C'est dans ce cadre que la Fédération ouest africaine des personnes handicapées a organisé un symposium réfléchir sur les voies de l'inclusion dans les instances politique et citoyenne à Saly Portudal. Plus de 20 pays sont regroupés dans cette rencontre internationale.
Les handicapés de l'Afrique ne sont pas satisfaits de leur position par rapport à la chose publique et à la vie citoyenne de leurs pays respectifs. Ils se sont retrouvés en conclave dans le cadre d'un symposium pour réfléchir sur leur nécessaire intégration dans les instances de décisions politiques. La rencontre est placée sous le thème de « la participation à la vie publique, politique et citoyenne des personnes handicapées en Afrique de l'Ouest », selon Yatma Fall. Dans cette lancée, le Président de la fédération précise que le choix de ce thème découle du constat de la non-inclusion des Personnes Handicapées dans la vie publique, politique et citoyenne dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest et cela malgré l'engagement des Etats avec la signature et la ratification de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH). Il estime que le choix du Sénégal pour abriter cette rencontre procède d'une reconnaissance des efforts du pays en matière d'inclusion des personnes handicapés. « c'est une sorte d'hommage que la communauté des handicapés de l'Afrique veut rendre aux autorités du Sénégal pour les nombreux efforts consentis en matière d'inclusion dont les derniers en matière de participation politique dont les réformes apportées dans le code électoral après recommandation des personnes handicapés du Sénégal », a renseigné M. Fall. Cependant, précise-t-il, « il reste un chemin à faire surtout les femmes ont obtenu la parité en matière électorale. Nous on a dit qu'on ne demande pas la parité mais nous voudrions que dans chaque élection de liste, désormais parmi les 10 premiers de chaque liste, figurent au moins deux handicapés de sexes différents et de types de handicap différents », a-t-il préconisé. A l'en croire, « nous avons discuté de cela pendant le dialogue politique national initié par l'Etat du Sénégal avec les partis politiques de l'opposition, avec les partis de la majorité présidentielle, avec les partis non alignés mais également avec la société civile et la commission cellulaire. Mais les réserves sont venues non pas de l'Etat mais des partis de l'opposition qui ont un peu peur parce qu'aujourd'hui ils sont envahis par les femmes et ils ont maintenant peur d'être à nouveau envahis par les handicapés ».
Toutefois, insiste le Président de la fédération Ouest africaine des handicapés, « nous leur avons dit : vous êtes obligés de prendre en compte les personnes handicapés parce qu'elles font partis de la population, ce sont des citoyens qui veulent aussi apporter leur contribution ». Avant de conclure : « s'ils le font et nous prennent en charge c'est tant mieux, s'ils ne le font pas nous prendrons nos responsabilités pour leur faire face parce que nous sommes beaucoup plus représentatifs que beaucoup de partis politiques, que beaucoup de leaders politiques qui crient à longueur de journée dans les médias parce que nous sommes trois millions de sénégalais donc forcément, il faut que ces partis-là acceptent cette réalité et qu'ils intègrent les personnes handicapés dans leurs stratégies ».
PECHE – CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES OCEANS SUR FOND DE CONTESTATIONS : le PAPAS réclame le relèvement de la zone de pêche artisanale.
La journée mondiale des océans est célébrée à travers le monde depuis 1992 au sortir du sommet de Rio. Son objectif est de faire du 8 juin de chaque année une occasion de sensibiliser le grand public à une meilleure gestion des océans et de leurs ressources. Au Sénégal, c'est le PAPAS (Plateforme des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal) qui a l'a célébrée hier à Joal-Fadiouth. Les responsables en ont profité pour demander plus d'espace dans l'océan.
Depuis quelques années, le secteur de la pêche n'arrive pas à trouver une solution durable aux nombreux problèmes qui le gangrènent. L'Etat cherche sans succès à résoudre ces problématiques mais les acteurs de pêche estiment que ce dernier s'y prend mal. En effet, ils estiment que pour certains préalables sont obligatoires pour un développement de ce secteur. D'abord, indique Abdou Karim Sall, « nous avons choisi un thème très important parce qu'il y a de cela plus de 30 ans, on a avait réservé une zone d'intervention pour la pêche artisanale. En ce moment nous étions environ 3000 pirogues. Aujourd'hui nous comptons 27000 pirogues. La zone était de 7 miles. Ce qui correspond à 12km de profondeur. C'est pour raison que les acteurs de la pêche pensent que la majeure partie des conflits notés dans l'océan est causée par ce problème », a révélé le Président du PAPAS convaincu que les 27.000 pirogues ne peuvent pas partager cette zone sur les 718km de côte du Sénégal. C'est pour cette raison que les acteurs de la pêche artisanale ont célébré la journée mondiale des océans dans la contestation avec des brassards rouges et des pancartes en signe de manifestation de leur colère devant la gestion de l'océan au Sénégal. « Nous voulons que l'Etat du Sénégal relève cette zone à, au moins, 12 miles équivalent à 24km pour permettre à la pêche artisanale de dérouler ses activités tranquillement sans avoir de déboires avec la pêche industrielle. C'est une doléance que nous avons portée depuis des années et on a voulu profité de cette journée des océans pour la réitérer devant l'Etat du Sénégal qui doit comprendre que le monde bouge ». Le Président des pêcheurs artisanaux confie que « le gros des accidents de la mer est causé par cette situation, de même que la raréfaction de la ressource parce plus d'une centaine de bateaux opèrent dans les eaux du Sénégal au moment que les 27.000 pirogues. Toute cette population ne peut cohabiter dans cet espace ». Selon lui, la solution doit provenir de l'Etat du Sénégal qui doit prendre de nouvelles dispositions par rapport à la pêche industrielle. « L'Etat du Sénégal doit d'abord geler les licences de pêche. Ensuite qu'il fasse dans la transparence en révélant combien de bateaux opèrent dans les eaux sénégalaises, enfin qu'on puisse mettre œuvre le FITI (Fisheries Transparency Initiative) au Sénégal puisque cette convention a été signé avec d'autres pays », a exigé le Président du PAPAS. Il ajoute : « il faudrait également que l'Etat du Sénégal arrête les usines de farine de poisson et qu'il annule les licences de pêche de ces usines de farine de poisson parce que c'est cela qui a amené la concurrence avec nos femmes qui travaillent dans les différents sites de transformation des produits halieutiques au point qu'elles ne peuvent plus trouver la ressource ». Enfin, Abdou Karim a plaidé pour l'obtention d'un statut juridique des femmes transformatrices des produits de la mer. « Nos braves femmes travaillent tous les jours depuis lors sans aucune forme de reconnaissance juridique. L'Etat a l'obligation de leur accorder cette reconnaissance puisqu'elles constituent un maillon important dans la chaine de mise en valeur des produits halieutiques », a soutenu M. Sall.
Abdoulaye Ndiaye, pour sa part est allé dans le même sens. A en croire le chargé de campagne océan à Green Peace Afrique, « aujourd'hui il y a une crise que tout le monde constate au niveau des océans. C'est la crise de la rareté des ressources qui est due à une mauvaise politique de pêche qui sont mises en œuvre au Sénégal. Et Green Peace n'a jamais cessé de les décrier ». Il promet de porter « le plaidoyer pour que ces métiers de femmes soient beaucoup plus valorisés mais aussi permettre que les océans soient mieux protégé pour continuer à jouer le rôle qui est le sien, c'est-à-dire de nourrir les sénégalais et au-delà, de nourrir toute la population ouest-africaine ». Il estime que l'Etat doit porter une oreille attentive au discours fort lancé par les acteurs de la pêche artisanale du Sénégal en adhérant à la FITI à l'instar de la Mauritanie. « Il ne faut pas oublier qu'il y a eu un engagement public du Chef de l'Etat en Mauritanie. On a demandé à l'Etat du Sénégal de respecter cet engagement et d'adhérer à la FITI pour plus de transparence. Aujourd'hui quand on parle de l'ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives) qui est dans le secteur du pétrole, on se demande comment on peut demander la transparence sur une ressource qu'on n'a pas encore commencer à exploiter au détriment d'une ressource qui nous nourrit depuis bien des décennies », s'est lamenté le représentant de Green Peace. Qui ajoute : « on ne se nourrit pas de pétrole, mais de poisson et de riz. Donc, sur ce qui nous nourrit qu'on doit mettre plus de transparence et montrer aux autorités qu'aller vers la FITI n'est pas une faiblesse mais une marque de grandeur. Sans transparence, il n'y a rien. Et dit-on : ''tout ce qui se fait pour moi sans moi, se fait contre moi », a martelé Abdoulaye Ndiaye.
LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DES CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME : le Sénégal devenu un bon élève.
La CDEAO, à travers son bras armé le GIABA, fait de la lutte contre le blanchiment de l'argent et le financement du terrorisme un combat de tous les jours. Dans ce cadre, le Sénégal fait partie des pays les plus remarquables, si l'on en croit les propos du Ministre de la Justice qui se prononçait à l'occasion de la 25ème réunion ministérielle du GIABA qui s'est tenue à Saly Portudal.
La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) constitue l'un des défis les plus complexes auxquels sont confrontés les pays africains. Dans un contexte où le terrorisme gagne de jour en jour du terrain, les sénégalais peuvent se réjouir de la situation de leur pays en matière de LBC/FT. En tout, c'est l'idée du Ministre de la Justice, Malick Sall après la distinction du Sénégal par le GIAB. Pour lui, « c'est un grand motif de satisfaction et de fierté. Cela montre que notre pays se positionne en leader dans ce secteur, un leadership apprécié par ses pairs ». En effet, lors de la rencontre, le Sénégal a été couronné de trois prix. « Le premier prix honorifique concerne la contribution du Sénégal dans les rapports d'évaluation mutuels des 15 pays de la CEDEAO, de Sao Tomé et Principe et des Comores. Le deuxième prix pour le mentorat concerne l'aide que le Sénégal accorde à d'autres pays pour accéder au groupe Egmont, le groupe des cellules de renseignements financiers dans le monde et enfin le troisième prix honorifique concerne la collaboration et le soutien aux activités du GIABA », a informé le Directeur Général du GIABA, Kimé Labalou Abba. Du coup, Malick Sall annonce que le Sénégal sortira de la zone grise du GAFI dès le mois de septembre prochain. « Vous savez que nous avons mis en place les textes qui nous permettent d'identifier les bénéficiaires effectifs des entreprises, et qui nous avait valu d'être dans cette liste grise. Ce texte maintenant est effectif. Nous avons mis en place l'Office national de recouvrement des avoirs criminels qui, aujourd'hui, est fonctionnel et qui a son Directeur et son Conseil d'administration. Donc, ce sont les deux points qui avaient été retardés et qui avaient amené le Sénégal à être dans cette zone grise », a rappelé le Ministre. Avant de poursuivre : « ces points sont comblés et je pense qu'au rapport de septembre, vous verrez que le Sénégal sera dans une posture beaucoup plus agréable. D'ailleurs, si on vient à un forum comme ça et que le Sénégal est accueilli par trois prix, cela veut dire que ceux qui nous avaient mis dans cette zone grise ont reconnu notre travail », s'est vanté le garde des sceaux.
Par ailleurs, l'occasion de cette réunion a été saisie par le GIABA pour présenter et adopter les rapports d'évaluation mutuelle du Togo et de la Gambie. Dans cette veine, le Directeur Général du GIABA a montré les deux pays ont eu des notations faibles pour presque l'ensemble des résultats immédiats qui sont des indicateurs de performances d'efficacité. Mais, précise-t-il, « ce qui est essentiel dans une évaluation mutuelle, c'est que le pays est amené à prendre des mesures nécessaires en vue de corriger les lacunes stratégiques, identifiées et consignées dans le rapport d'évaluation mutuelle. Et je pense que l'engagement de haut niveau pris par les autorités de ces deux pays va nous assurer que ces recommandations seront mises en œuvre ou renforcer les dispositifs juridiques et institutionnels ».
Pour rappel, les rapports d'évaluation mutuelle sont un exercice par lequel l'institution apprécie les efforts déployés par les Etats membres, les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des normes définies au niveau mondial. De ce fait, « un calendrier a été établi pour évaluer ces Etats membres. Ces derniers temps c'était le tour du Togo et de la Gambie... », renseigne le DG Abba qui finit son mandat à la tête du GIABA en fin juin prochain. D'ailleurs Kimé Labalou Abba a profité de l'occasion pour faire le bilan des 52 mois qu'il a passé à la tête de l'institution. Selon lui, depuis qu'il est à sa tête, « je puis affirmer sans me tromper que le GIABA a amorcé sa montée en puissance et plus rien ne devra l'arrêter dans cette dynamique. L'élan actuel doit par conséquent être maintenu et les efforts en cours être soutenus et pérennisés pour obtenir des résultats dans les délais impartis. Je reste très optimiste qu'avec votre appui au nouveau DG et à son équipe, dans deux ou trois ans maximums, le GIABA redeviendra un ORTG efficace et exemplaire, et retrouvera sa notoriété d'antan », a soutenu le juge Abba.
MEURTRE D’UN JEUNE A MBOUR PAR UN REPRIS DE JUSTICE : la famille de la victime promet de le tuer si l’assassin ressort de la prison.
Encore un meurtre, dira-t-on. Un jeune homme de 26 ans a été assassiné ce mercredi soir dans un quartier populaire de Mbour. Le meurtrier, est déjà entre les mains des autorités qui l'ont arrêté en moins de 24h sur la plage de Mbour. Mais la famille de la victime ne se satisfait pas de cette arrestation. Ils promettent de lui prendre le souffle si jamais il ressort de la prison.
Ilimane Ndiaye, un jeune de 26 ans a été sauvagement assassiné dans la nuit du mercredi au jeudi au quartier Mbour Toucouleur. Le meurtrier, un repris de justice, a été rattrapé dans sa fuite par les éléments de la police de Mbour. Il séjourne actuellement dans les locaux de la brigade de la police centrale de Mbour en attendant que son dossier soit transféré au niveau de la justice. P. N. surnommé Plat, est décrit par les voisins comme celui qui hante le sommeil des habitants dans ce vieux quartier populaire de la capitale de la petite côte. D'ailleurs, les parents de la victime se sont offusqués du fait que certaines personnes fassent des aller-retour entre la prison et la vie libre. Ils promettent de s'en prendre à sa vie si jamais il ressort de prison. « Maintenant, que la justice fasse son travail. Je sais que ce que je dis va sortir, je ne vais pas le cacher. Le mieux pour l'assassin, c'est qu'il soit emprisonné pour le restant de ses jours, mais tôt ou tard, même d'ici à 10 ans, s'il sort de la prison, nous allons lui ôter la vie. Il faut que la justice fasse son travail », a promis la mère de la victime. Bineta Sow explique en effet que « c'est très difficile de voir son enfant tué et que la mère du meurtrier lui dit d'escalader le mur pour s'enfuir. Comme si elle n'était pas une musulmane, de surcroît une voisine. C'est très dur. » Selon Fatou Niang, grand-mère du défunt, « personne dans ce quartier ne vit dans la quiétude à cause de ce garçon. Il est bien connu des voitures des policiers. Il fait des va et vient entre la prison et la rue. Quand il l'a tué, tous mes enfants et les oncles ont couru vers chez lui. Alors, sa mère leur a dit qu'il s'était enfui et qu'ils devaient le poursuivre ». Après des recherches infructueuses durant la nuit du mercredi par les éléments de la police aidés par les membres de la famille de la victime, c'est le lendemain, hier, que l'assassin a été rattrapé sur la plage de Mbour par ses suivants. « On l'a recherché dans la nuit et quelqu'un nous a informés qu'il était derrière le dépôt de charbon. On a informé la police qui est venu chercher sans succès. C'est ce matin, que le grand frère du tueur, qui connaissait où se trouvait son frère, a appelé la police ainsi que mes enfants. On l'a retrouvé à la plage. Quand il a vu mon fils, il a pris la poudre d'escampette. Il l'a poursuivi et l'a fauché. C'est comme ça que la police s'en est saisie. Sinon mon fils allait lui faire du mal », raconte Fatou Niang, grand-mère de Ilimane Ndiaye.
Revenant sur les faits, elle fait le récit de la scène d'horreur : « le drame s'est passé dans notre quartier. Hier soir, j'avais un malade et j'étais avec lui à l'hôpital que j'ai quitté à minuit moins cinq. Lorsque je me préparais à me mettre au lit, il était minuit 18. Un peu après cela, le fils de ma coépouse est venu me cueillir de mon lit pour m'intimer de sortir parce qu'on aurait poignardé Ilimane. Je lui ai demandé ce que Ilimane venait faire ici à pareille heure, il a dit : " il m'attendait dans la rue, quand je suis sorti j'ai trouvé Plat lui demander ce qu'il faisait en ces lieux. Il lui a répondu : "j'attends Aziz". C'est ainsi qu'il a commencé à l'insulter et il s'en est suivi une bataille. C'est là qu'il a sorti une paire de ciseaux qu'il a utilisé pour le tuer ». Un peu plus tôt, Ilimane Ndiaye était sorti de chez lui sur permission de sa maman pour aller chez sa grand-mère. « Il a quitté la maison vers 18h en taquinant sa belle-sœur lui disant de bien préparer le dîner à son retour. Quand je lui ai demandé où il allait, il m'a dit qu'il partait chez sa grand-mère mais qu'il reviendrait bientôt. Alors, je me suis couchée. Mais, je ne pouvais pas dormir », balbutie la maman éplorée malheureuse d'avoir perdu un enfant à la fleur de l'âge du fait d'un repris de justice. « Il n'avait aucun problème. Il était une personne qui avait beaucoup d'empathie. Il peut perdre toute une journée pour rendre services à un enfant. Il aimait également les beaux habits. A chaque fois qu'on lui donne un mandat de 5000f, à son retour il me donne les 4000. Quand je lui demande à quoi vont te servir les 1000f, il répond que ça va se multiplier. Il avait beaucoup d'humour aussi. Je n'ai jamais vu sa bagarre ni dans la maison ni dans les rues. Il ne levait même pas les yeux » décrit Bineta Sow.
Pour le moment, le corps sans vie d'Ilimane est à l'hôpital de Thierno Mansour Barro de Grand Mbour pour les besoin de l'autopsie. Le meurtrier séjourne dans les locaux de la brigade de la police centrale de Mbour.
HABITAT – INDEMNISATION DES IMPACTES DES HLM MARISTES : Macky Sall met sur la table 17,2 milliards.
A la suite de l'exécution du contrat de performance signé avec l'Etat du Sénégal fini en 2017, le conseil d'administration organisé à Saly Portudal une retraite pour élaborer le Contrat de Performance 2022-2024 et le plan stratégique de Développement 2022-2026. Le Directeur Général a profité de l'occasion pour annoncer les efforts consentis par le Président de la République Macky Sall pour indemniser intégralement l'ensemble des copropriétaires impactés aux HLM Maristes.
Le Directeur Général de la SN HLM a assuré hier que le Président Macky a déjà dégagé le budget destiné à indemniser les personnes impactées par la démolition des immeubles aux HLM Maristes. Il renseigne : « vous avez tous entendu parler du problème des Maristes, mais c'est le lieu pour moi d'informer l'opinion que le Président a mis sur la table 17, 2 milliard qui nous ont permis d'indemniser intégralement les 596 copropriétaires des Maristes ». Il se dit ainsi rassuré du retour progressif de l'Etat dans la Société devenu SN HLM après un retrait opéré des activités depuis que la structure est passée d'HLM à SN HLM. Dans ce sens, précise-t-il : « la SN HLM n'avait plus reçu de foncier depuis 1999 et il vient de mettre à la disposition de la SN HLM 50 hectares dans la forêt classée de Sébikhotane et que certainement nous en aurons d'autres dotations à Dakar et dans les régions ». D'ailleurs, martèle-t-il, « la diaspora également nous attend et elle a plus confiance aux structures publiques si bien que notre responsabilité est tellement grande dans le secteur du logement qu'on a besoin de tout planifier mais on a besoin aussi de ressources qui vont partir de l'accompagnement de l'Etat et de tous ses partenaires qui sont avec nous notamment les banques ».
C'est pour cette raison que le conseil d'administration a initié un rencontre d'élaboration d'un plan stratégique de développement pour mieux répondre à leurs engagements. Cette rencontre permettra de partager des rapports d'évaluation indépendante du contrat de performance 2017-2019 et du plan stratégique de développement 2017-2019. Selon le Directeur Général de la SN HLM, « c'est un exercice important puisque dans la gestion d'une société nationale, il n'est pas question de faire du pilotage à vue. L'Etat l'a tellement compris que depuis 2010 il a été fait l'obligation de la signature de contrats de performances entre l'Etat et les sociétés nationale et entreprises assimilées ». Dans ce sens, Mamadou Diagne Sy Mbengue explique, « pour notre part, c'est comme si ce sera le démarrage de la phase de développement. Ces deux dernières années, je me suis rendu compte que le potentiel était là, qu'on avait également une équipe expérimentée qui en voulait avec l'accompagnement du conseil d'administration. Nous avons dans la phase de consolidation, terminé beaucoup de projets qui étaient en cours. Mais également permettre le redémarrage de beaucoup de projets », a indiqué le DG. A l'en croire d'ailleurs, « la SN HLM avait pendant longtemps des difficultés de production de parcelles assainies mais vous avez vu qu'on est passé de 61 à 1280 entre 2017 et 2022. Et pour ce qui concerne la production de logements c'est pratiquement à l'arrêt, pour ne pas dire au ralenti et en 2022, nous allons réceptionner entre 150 et 200 logements qui sont construits à Dakar et dans les régions ».
Mieux encore, M. Mbengue veut davantage élever la barre. De ce fait, il a montré sa volonté de rehausser ses résultats au bénéfice des populations sénégalaises. « Nous sommes plus ambitieux que cela parce que la mission qui nous a été confiée par l'Etat du Sénégal depuis 1959, est aujourd'hui renchérie par le fait que nous avons le projet des 100.000 logements qui ambitionne de permettre aux sénégalais ordinaires d'avoir un accès facile au logement », a soutenu Mamadou D. S. Mbengue convaincu que parlant de logement, les sénégalais pensent automatiquement, de manière péremptoire à la SN HLM. « C'est pour cela que nous nous sommes positionnés pour produire au moins 25% de ce programme qui doit durer 5 ans et dont 60.000 qui constituent la première phase, la SN HLM va en produire une bonne partie », a annoncé le Directeur général.
MEDINATOUL SALAM – THIANTE INTERDIT A THIES FINALEMENT ORGANISE CHEZ ELLE : Sokhna Aida Diallo reçoit 1 milliard de ses talibés.
Sokhna Aida Diallo a finalement tenu le Thiante dont l'organisation a été interdite à la dernière minute sur la Place de France, à Thiès. Alors que tous les préparatifs étaient fin prêts, la veuve de Cheikh Béthio Thioune s'est vue interdit d'organiser ce grand rassemblement qu'elle comptait faire pour rendre hommage à son défunt mari, guide spirituel des Thiantacones. C'est dans son palais dénommé ''Cofeel'' que la cérémonie a été organisée le samedi dernier en présence de milliers de fidèles venus des quatre coins du Sénégal qui en ont profité pour faire le point sur le ''sasse'' qu'ils doivent rendre en prélude au Grand Magal prochain.
Pour symboliser leur attachement et renouveler leur soumission à leur marabout, les talibés des différents Dahiras ont récolté leur ''Sasse'' (cotisations) en vue du Grand Magal de Toubab 2022. Regroupés dans les trois ''Kourel'' de Darou Salam, Darou Salam Keur Serigne, Darou Salam Khelcom ont fait une belle moisson. Il s'agit d'un montant de plus d'un milliard de nos francs rassemblé entre le mois d'avril et le 4 juin. Cette somme constitue un bilan d'étape d'un objectif fixé pour la tenue du Magal prochain. Un record jamais atteint depuis le début de l'organisation de ces festivités dans Madinatoul Salam, village mythique fondé par Cheikh Béthio Thioune. La remise de l'argent s'est faite le samedi dernier à ''Cofeel'' où la guide organisait une grande cérémonie de ''Thiante'' dédiée à l'honneur de son défunt mari. Pour le moment, la collecte continue et le bilan final se fera à la Tabaski où les cotisations vont finir.
Dans ce cadre, les Thiantacones ont formulé des prières pour le repos de l'âme de leur guide spirituel qui a tiré sa révérence le mardi 7 mai 2019 à Talence, en France. Dans ce sens, 1711 corans ont été récités, 14944 ''ayatoul koursiyou'', et 41466 khassidas scandés.
Pour rappel, le préfet du Département de Thiès avait interdit la tenue d'une telle cérémonie sur la place de France dans la capitale du rail. C'est suite à ce blocage, que l'héritière spirituelle de Serigne Béthio a rappelé l'ensemble de ses talibé dans sa demeure de Médinatoul Salam baptisé ''Cofeel'', en hommage à la relation qui la liait à son mari. Les Thiantacones disciples de Sokhna Aida de tous bords, se sont ainsi retrouvés à ''Cofeel'' pour accompagner leur guide dans les festivités en l'honneur de Cheikh Béthio Thioune.
PROMISCUITE, MANQUE DE PERSONNEL, INSUFFISANCE DES LITS, MANQUE DE MATERIELS (…) : Le chapelet de problèmes du service d’urgence de l’Hôpital Thierno Mansour Barro de Mbour.
Il y a quelques mois par le passé que l'hôpital de Grand Mbour a été baptisé du nom du saint homme Thierno Mansour Barro. Un établissement public de santé qui polarise tout un département riche de 16 communes. Toutefois, le service des urgences de l'hôpital n'est pas le meilleur de tous, ou du moins, ce service ne reflète pas la grandeur de la structure sanitaire tant sur le plan des infrastructures que sur le plan de la représentativité.
Le service des urgences de l'hôpital Thierno Mansour Barro est dans une situation inquiétante. Ce service dirigé par le Dr Khoudousse Mama et installé dans un hôpital de qui est un hôpital niveau 1, est un service qui dessert toute la population du département estimé à un peu plus de 800.000 habitants. Cependant, les conditions de travail assez particulières ne laissent pas de marbre les agents de santé y officiant. Déjà installé dans des locaux inadéquats, sa superficie pose problème dans le fonctionnement correct du service. Selon le chef du service, « c'est un service qui est petit très parce que ce sont les anciens locaux du service de pédiatrie que nous avons récupérés pour avoir un service d'urgence. Jusqu'en 2016, il n'y avait pas de service d'urgence en réalité. Les urgences étaient le grand hall de la chirurgie qui servait de service d'urgence. Donc, ce bâtiment qui est l'ancien bâtiment de la pédiatrie a été récupéré pour des urgences et c'est un bâtiment qui est assez exigu, très étroit ». dans ce sens, précise le Docteur, « mais au moins c'est un service individualisé par rapport aux urgences déjà. Cela nous permet de prendre le malade en respectant quand même un tout petit peu au moins son intimité. A en croire le spécialiste en imagerie et échographique et interventionnel, « c'est une unité sinon un service qui compte environ 14 lits dont 1 lit chaud. C'est-à-dire : les deux réanimations avec scoop de monitorage qui permet de surveiller les fonctions vital du malade c'est juste ça ». Sur le plan de l'organisation du service, « c'est fait de telle sorte qu'on a pu trouver un endroit où le tri des malades se fait, trois box de consultation pour les médecins et une salle dédiée aux traumatismes avec 4 lits, une salle dédiée aux pathologies pour les urgences médicales qui ne sont pas des urgences vitales et la salle sauve qui est la salle des urgences vitales où on a les lits chauds. C'est une salle qui a 4 lits fonctionnels dont un lit chaud. Maintenant, le restant du bâtiment est constitué par un bureau partagé par le Médecin Chef et tous les étudiants. Il y a un de ces bureaux qui est celui de la secrétaire et en même temps celui du Major de service et finalement une troisième salle qui est la salle de garde de tous les infirmiers. Un petit box de décontamination du matériel réutilisable, des toilettes personnelles peu fonctionnelles et des toilettes malades fonctionnelles de façon très limitée. Un couloir très étroit qui sépare l'aile gauche de l'aile droite du bâtiment, une porte d'entrée et une porte de sortie de chaque côté du couloir. L'entrée du SAU à une porte qui est quasiment totalement démontée, une porte en aluminium qui ne facilite pas du tout l'accès au service surtout pour les malades qui sont sur des chaises roulantes », décrit-il.
Dans cette même mouvance, ajoute-t-il, que le service fonctionne grâce, en partie à l'aide de partenaires. « Il faut savoir que depuis 4 ans, nous sommes accompagnés par un partenaire. C'est l'Armée Espagnole qui nous a aidés pendant 4 ans à obtenir des matériels. Assez fréquemment, du matériel un peu lourd dont l'autoclave des tables que nous utilisons pour stériliser le matériel déjà utilisé. Ils nous ont fourni un paravent, un scoop de monitorage, un défibrillateur. Et, chaque fois, ils nous aident quand même dont des masques, et le petit matériel d'utilisation courante »', a expliqué Khoudousse Mama. Il poursuit : « comme vous le savez, nous sommes actuellement dans un contexte assez particulier au Sénégal où tous les événements qui se sont passés dans les différents hôpitaux, dans les différentes régions ont montré une insuffisance notre stabilité du système sanitaire et l'insécurité qui règne dans toutes les structures de santé puisque aucune d'elles n'est aux normes apparemment. Dans les régions vraiment aucune. Donc, je pense que le problème des urgences est un problème capital et vital dans la prise en charge des malades, parce que c'est la porte d'entrée, c'est la porte vitrine. On parle des services d'accueil des urgences. Donc, je pense qu'il y a un grand travail à faire aussi bien par l'Etat avec tous ses dénombrements pour pouvoir permettre de mettre aux normes nos différentes structures. Il faut que les gens sachent qu'un service d'urgence dans un hôpital, s'il fonctionne mal l'hôpital va mal fonctionner, s'il fonctionne bien, l'hôpital fonctionne bien », soutient le Chef du Service d'Accueil et des Urgences de l'Hôpital Thierno Mansour Barro.
Dans la foulée, il assure que si les normes étaient respectées, cela pourrait permettre de sauver encore plus de vies qu'on en sauve actuellement. « Mais, se désole-t-il, c'est une organisation qui est bloqué par le manque de personnel. On a très peu d'infirmiers, très peu d'assistants infirmiers pour pouvoir couvrir le système des trois ou quatre temps étaient mis par le service d'assistance infirmier qui est notamment représenté par la major de service dans la service, pas suffisamment de médecins pour pouvoir prendre en charge et superviser les soins, pas de matériels adéquats. Des fois, la pharmacie, pour les médicaments, ne suit pas parce qu'au niveau central et au niveau national même, ils sont en manque. On a des difficultés pour la prise en charge de certains malades qui n'ont pas les moyens financiers pour subvenir à leurs besoins par rapport au coût de leurs ordonnances pour les acheter », renseigne-t-il. Et d'ajouter : « si un malade doit être hospitalisé dans un service de médecine, de chirurgie ou réanimation et que ses services sont pleins, forcément le malade risque de durée au niveau des urgences. Ce qui, dans tous les cas, n'est pas l'idéal parce qu'en durant sur l'urgence, cela pourrait réduire la chance chez certains malades y reçoit d'accéder à des lits. Pour lui, « c'est tout un système qui est à revoir par rapport à la desserte d'un malade parce que, si un service d'urgence est performant et qu'il y a le personnel qu'il faut, le matériel qu'il faut, le nombre de places qu'il faut, les infrastructures nécessaires pour le service des urgences, il faudrait derrière une bonne desserte pour le service d'hospitalisation performant en termes de prise en charge ses malades là en hospitalisation », assure le Dr.
SECURITE – TRANSPORT – MOBILITE URBAINE : le Maire de Mbour veut couper le mal à la racine.
Le transport, la mobilité urbaine et la sécurité font partie des points névralgiques de la commune de Mbour. Depuis, son installation, le nouveau maire de Mbour Cheikh Issa Sall a commencé à chercher des solutions à travers des actions qui ont été saluées par la majorité des mbourois. Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, l’édile de la ville s’est fait le challenge de normaliser le transport et la mobilité dans ville pour mieux assurer la sécurité urbaine.
Cheikh Issa Sall a mis sur pied et installé la semaine dernière un cadre de concertation permanent du transport dans la commune capitale de la petite côte. Dirigé par Pierre Mbakhane Gomis, ce cadre permettra aux acteurs de ce secteur pouvoir poser leurs préoccupations sur la table du Maire, mais également, il donnera à la municipalité d’avoir des interlocuteurs directs pour toutes les questions liées au transport. Dans ce cadre, le Maire de la commune indique que le transport est « un secteur extrêmement important qui a une influence positive dans tous les secteurs. Pour la santé il faut des transferts, de l’évacuation, transporter aussi bien les malades comme les accompagnants que le personnel médical. Pour l’école, il faut transporter les élèves, le corps enseignant et autres. Pour le commerce il faut transporter les commerçants, les marchandises mais également les clients. C’est un secteur stratégique pour le développement d’une commune, d’un département, d’une région ou d’un pays. » C’est pour cette raison que l’équipe municipale dirigé a mis sur place cette instance pour répondre aux préoccupations des populations. D’abord, le problème des arrêts spontanés dans la ville et les épaves qui pullulent dans les coins et recoins. Sur cette question, Cheikh Issa Sall explique que c’est un problème qui a été souligné lors de la réunion. « Nos équipes étaient sur le terrain hier, pour essayer de régler ces problèmes de stationnement anarchique, de camions et des épaves également qui sont laissés sur place. Mais, il y a pas que ça », a annoncé le Maire. Avant de continuer : « à partir de 18h, il y a des camions qui quittent le marché pour venir s’installer sur la route. Nous allons certes continuer dans la concertation mais avec une fermeté à travailler pour que ces axes routiers soient libérés. Cette situation cause des problèmes de sécurité. Et, pour éviter les accidents nous sommes déterminés à libérer ces axes pour une meilleure fluidité à ces niveaux ».
De plus, ajoute-t-il, « nous avons constaté dans la commune de Mbour l’installation anarchique de points de lavage qui ne sont pas normés parce qu’il y a beaucoup d’eau ruisselante qui envahissent les routes, les quartiers et ça, il faut qu’on trouve des solutions très rapidement pour essayer de les normes. » Dans cette lancée, insiste le Maire, « c’est vrai que c’est des établissements dont on n’a besoin mais je pense qu’il faut une certaine organisation pour leur installation mais qu’elle ne puisse pas nuire à l’ordre public et à la salubrité public. Donc, nous sommes en train de travailler sur ces questions-là et nous allons trouver des solutions avec les acteurs pour leur permettre de s’installer mais de le faire en respectant certaines normes pour respecter l’ordre public et la salubrité publique ».
Pour Cheikh Issa Sall, « Mbour est devenu une agglomération et des questions liées au transport sont devenues extrêmement importantes. Elles doivent même impliquer les communes environnantes comme celle de Malicounda, Saly, Ngaparou, Somone ». De ce fait, le cadre de concertation sera l’occasion de discuter des problèmes liés à l’acquisition de véhicules pour les acteurs, des problèmes liés aussi à l’aménagement des points de départ, liés aux différentes relations qui doivent exister entre les différents acteurs du secteur. D’ailleurs, les acteurs présents à l’installation « ont également fait des propositions pour le tracé de ces voiries mais également des propositions pour que ce secteur puisse être modernisé. Et comme nous leur avons dit, il y aura des réunions du cadre de concertations tous les trois mois parce que cela nous permettra de suivre les décisions qui sont prises lors des réunions mais également de poursuivre la réflexion pour des questions qui méritent d’être approfondies », promet le Maire de la commune de Mbour.
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